Malgré une majorité de députés et de sénateurs favorables à la réaugmention des effectifs de l’ONF et deux ministres ayant fait des annonces dans le même sens, au final, même si elle est moins importante que ce qui était prévu avant le vote du budget, c’est bien à une baisse du nombre de forestiers dans le service public national de la forêt qu’on assiste.
Cependant les saignées pratiquées depuis 20 ans ne semble plus à l’ordre du jour. La politique de déconstruction de l’ONF, autrefois mise en œuvre en catimini est aujourd’hui sur la place publique. Une majorité des parlementaires sont sensibilisés au sujets forestiers. L’exclusivité des lobbies forestiers au parlement est enfin en train de tomber.