Le syndicat de propriétaires forestiers a confié à une agence de lobbying et communication le soin de communiquer une réplique aux actions récentes que nous avons menées avec SOS Forêt et Canopée contre les coupes rases. La circulaire invite les présidents à “la plus grande prudence” avec les journalistes et leur suggère de renvoyer la presse vers la boite de com…
Elle indique aussi : Fransylva est actuellement en concertation avec France Bois Forêt et PEFC pour arrêter un positionnement et une attitude concertés et adaptés à cette attaque.
Cela prouve que nos actions ont de l’impact mais la question se pose d’un travail commun de Fransylva pour défendre la coupe rase avec un label censé contrôler les adhérents de Fransylva ! L’implication de PEFC pour défendre les coupes rases démontre aussi la consanguinité de toutes ces organisations qui sont fédérées autour d’un concept : ne rien changer, ne pas se poser de questions sur des pratiques sylvicoles désastreuses en terme de biodiversité, de la pérennité des sols, de l’eau, de carbone…
Elle diffuse aussi des “éléments de langage” à utiliser pour les sollicitations “hors presse”. On ne résiste pas à vous diffuser le premier à titre d’exemple. Une seule affirmation de l’argumentaire qui suit est 100% vraie, à vous de trouver laquelle…
“Couper un arbre c’est mal, on abime la planète !
La récolte d’un arbre fait partie du cycle de vie de la forêt quand elle s’inscrit dans une démarche de production de bois durable. Arrivé à maturité l’arbre ne pousse plus, il dépérit. Il faut le récolter pour laisser la place aux plus jeunes, rajeunir le milieu, sécuriser le territoire, alimenter la filière bois et capter du CO2.”