La protection de la biodiversité capturée par des grands organismes. Une nouvelle tendance à la marchandisation de la nature
La COP16 est censée résoudre des questions vitales mais restée en suspens concernant le nouveau «plan d’action» mondial pour la biodiversité, connu sous le nom de Cadre mondial pour la biodiversité de Kunming-Montréal. Ce qui est en jeu ici pourrait avoir des conséquences dramatiques pour des millions de personnes dans le monde, en particulier pour les communautés autochtones [au sens de originaires du lieu où elles vivent] et locales, car le cadre présente un certain nombre de failles fatales. Un article à lire sur À l’encontre.
Des scientifiques en rébellion relaxés pour « état de nécessité », une légitimation de leurs actions
Poursuivis en justice pour s’être introduits dans le Muséum National d’Histoire Naturelle lors d’une action alertant sur l’extinction des espèces, des scientifiques en rébellion ont été relaxés par la justice. Le juge a reconnu l’état de nécessité, estimant qu’il n’y avait aucun doute sur la gravité de la situation. Si le Parquet a toutefois fait appel, cette décision pourrait constituer une jurisprudence bénéfique pour les mobilisations écologistes. Un article à lire dans La Relève et la Peste.
Balades en forêt : quels avantages pour la santé ?
… se demande Sud-Ouest dans cet article où il est question du projet “Forêts, arbres, santé humaine et bien-être” lancé en 2004 et financé par l’Union européenne. Il n’existerait selon ses rapporteurs “à ce jour aucune preuve tangible que cette exposition à la forêt améliore le système immunitaire, la motricité ou encore l’apprentissage”.
Aucune preuve tangible selon cette étude mais beaucoup de témoignages en faveur de la fréquentation d’écosystèmes riches en biodiversité microbienne, recueillis par Marie-Monique Robin auprès de chercheurs, allergologues, biologistes, épidémiologistes, immunologues sur quatre continents, et invitée sur France Culture, dans une émission à réécouter ici pour son film Vive les microbes, visionnable jusqu’en janvier sur Arte et le livre du même titre.
Des granulés aussi en Saône-et-Loire
Une énième usine de granulés a ouvert ses portes en France. L’entreprise située à La Guiche, en Saône-et-Loire, a bénéficié d’une subvention de 300 000 € sur le fonds Feder, soit près de 10 % des investissements. Les bâtiments ont été construits sur une zone humide, dont ses promoteurs disent avoir ignoré l’existence alors qu’elle est classée ZNIEFF (ils devront “compenser”). Et l’on peut lire dans cet article du Journal de Saône-et-Loire, qu’il conviendrait plutôt d’appeler publireportage, que l’objectif est de “produire 10 000 tonnes de pellets par an” à partir de 18 000 tonnes de bois issu “de billons 100 % résineux, non utilisables pour le bois d’œuvre, acheminés dans un rayon de 80 kilomètres”.
Des écrits du philosophe Jacques Chevalier sur la forêt de Tronçais réédités
Le philosophe Jacques Chevalier était un amoureux de la forêt de Tronçais (Allier). Deux de ses livres, réunis en un seul, viennent d’être réédités. L’ouvrage s’intitule La forêt de Tronçais en Bourbonnais. Un article à lire dans La Montagne
Un an après la tempête Ciaràn, comment revit la forêt bretonne ?
Dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023, la tempête Ciaràn s’abattait sur la Bretagne, avec des vents à plus de 200 km/h sur les côtes. La forêt a beaucoup souffert avec 150 000 arbres à terre, ce qui représente un volume de 110 mille m3 de bois. Un reportage un an après, de Ouest-France et HitOuest à lire et à écouter ici.
Vol de bois dans la Meuse
Une quinzaine de petits propriétaires ont porté plainte après avoir découvert leurs parcelles de forêt “saccagées et ponctionnées de leurs essences les plus chères dans la Meuse. Des pillages pas vraiment discrets en pleine recrudescence, alors que la forêt française est de plus en plus fragile”, relate Le Parisien dans un article à lire ici.
Un nouveau sapin président de la forêt du Risoux, dans le Jura
La tradition du Sapin Président est née dans le Jura à la fin du XIXe siècle. Chaque année, le sapin le plus majestueux de la forêt est élu lors d’une cérémonie festive qui réunit les forestiers, les élus et le public local, venus honorer dignement le nouveau Président. Celui a été élu dans la forêt de Risoux est un sapin pectiné de 40 mètres de haut, avec un diamètre impressionnant de 120 cm et une circonférence de 3,70 mètres. Un article à lire dans La Voix du Jura, qui pourrait donner des idées ailleurs, avec d’autres essences…
Des maires du Jura en détresse face au trafic de champignons lactaire
Chaque année, la cueillette du lactaire sanguin, un champignon particulièrement apprécié en Espagne, provoque des perturbations dans les forêts du Jura. Les maires d’Aiglepierre et Pretin, touchés par ce phénomène, témoignent de leur agacement : (la loi fixe une récolte maximale équivalente à cinq litres par personne et par jour). Un article à lire sur le site France 3 Bourgogne-Franche-Comté.